Cette gérontocratie s’appuie de plus sur un système de stades initiatiques indispensables pour avoir accès au statut de «chef religieux». Longtemps isolés géographiquement, les Mumuye ont résisté pendant des siècles aux attaques des envahisseurs musulmans et plus tard à l’autorité coloniale britannique et aux activités des différentes missions chrétiennes. Il s’ensuit que la sculpture sur bois chez les Mumuye s’est poursuivie jusqu’au début de notre siècle.
En 1970 Philip Fry a publié son essai sur la statuaire mumuye dont l’analyse du réseau endogène n’a jusqu’à ce jour encore rien perdu de sa valeur. Se basant sur des observations in situ, Jan Strybol a essayé d’analyser le réseau exogène de cette sculpture sur bois. Ainsi il a pu documenter une quarantaine de statues et quelques masques. D’autre part il est parvenu à identifier plus de vingt-cinq artistes mumuye de même qu’un type spécifique de statue comme étant limité au groupe mumuye kpugbong.
Pendant et après la guerre du Biafra, des centaines de sculptures mumuye ont été récoltées. Grâce à des informations recueillies entre 1970 et 1993, l’auteur a démontré qu’un certain nombre de ces œuvres ne sont pas mumuye mais doivent être attribuées à des groupes-reliques éparpillés en territoire mumuye.
Het laatste station van de wereld
€17.95Emile Van Doren (1865-1949) was een landschapsschilder, zijn leven lang. Hij schilderde aan de Belgische kust, in Brugge en in Zeeland, in de groene rand rond Brussel en aan de Schelde. Maar hij is vooral bekend als onvermoeibaar schilder van de Kempen.
Dit boek voor jong en oud van Ingrid Godon en Paul Verrept verschijnt naar aanleiding van de tentoonstelling Emile Van Doren. De schilder en zijn landschap in C-Mine Genk (15 april 2015 – 13 juni 2015).